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132 ’1*11E1uto1›YNA|nQUE.

une quantité de chaleur Q ; de la source chaude à la source froide sans produire ni dépenser de travail et ramener ainsi la source froide à son état initial. Par l’ensemble des deux opérations, nous produirons un travail positif-r en empruntant une quantité de chaleur Q, + QQ uniquement à la source chaude. Cette conséquence étant contraire au principe de Claudius, Q, ne peut être négatif. 107. Quelques propriétés des isothermes et des diabétiques. — Ce même principe permet de démontrer quelques propriétés des lignes isothermes et des lignes diabétiques. 1° Une isotherme et une diabétique ne peuvent se couper en deuœ points.

Soient ACB et ADB (fig. 14) une isotherme et une adia-Fig. 14.

À B

D

hatique se coupant aux points A et B. Si un corps décrit le cycle fermé ACDB dans le sens indiqué par les lettres, il produit un travail positifr en empruntant une quantité de chaleur positive Q.. Cette quantité Q, est égale à l’intégrale dQ prise seulement le long de l’isotherme, puisque pour chque élément de Padiabatique dQ est nul. Si pour chaque élément de Pisotherme dQ est positif, nous pouvons considérer la chaleur reçue par le corps qui se trans-