Page:Poincaré - Thermodynamique (ed. 1908).djvu/157

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138 ’rmsnuonYNAu1QUE.

lement grave. Dans cette démonstration, on suppose que les températures T, et T, des deux isothermes sont les mêmes que celles des deux sources ; or, l’échange de chaleur ne peut se faire qu’entre deux corps dont la température est différente.

Un cycle de Carnot est entièrement déterminé quand on connaît les diabétiques et les isothermes qui le forment. Lorsque la relation fondamentale du corps qui se transforme est donnée, les isothermes sont déterminées par leurs températures T, et T, les diabétiques par les valeurs correspondantes d’une quelconque des variables indépendantes, les valeurs V, et V, du volume spécifique par exemple. Le coefficient économique d’un cycle de Carnot est donc une *fonction de ces quatre quantités T., T2, v, v, et du corps C qui se transforme, puisque de la nature de ce corps dépend la forme de la relation fondamentale. Posons doncQqä ïf(Th Tia Vn V23 C)’ Cette fonction f est une fonction continue des quantités T, T, v, v, car, si l’on fit varier ces quantités d’une manière continue, le cycle se déforme de la même manière et les valeurs de z- et Q sont continues. Démontrons qu’elle ne dépend que des températures des isothermes. M5. Considérons deux corps C et C’ qui se transforment entre les mêmes sources de chaleur en décrivant des cycles K et K’, le premier dans le sens direct, le second dans le sens rétrograde ; Pour que cela soit possible, il faut que les températures satisfassent à certaines inégalités : soient T, et T,