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tions introduites dans la hauteur de la colonne par les mouvemens respiratoires, cette hauteur varie d’un instant à l’autre de quelques millimètres ; nous verrons alors que pour avoir la hauteur correspondante à un certain nombre d’observations consécutives, il faudra déterminer la pression moyenne entre les pressions moyennes correspondantes aux hauteurs trouvées. Appliquons cette marche aux hauteurs que nous a données l’instrument dans notre expérience, et rappelons-nous ce que nous avons dit précédemment sur la manière simple d’obtenir la hauteur moyenne entre des hauteurs moyennes elles-mêmes.

Pression moyenne égale à

Après avoir décrit l’instrument dans sa forme et dans l’application que nous voulions en faire, disons un mot, avant d’entrer dans l’exposition du fait énoncé page 23, de tout le parti qu’en pourrait tirer la science.

Déterminer avec la dernière évidence les modifications qu’introduisent les mouvemens respiratoires dans la circulation artérielle et même veineuse :

Déterminer les modifications de la force qui meut le sang dans les