Page:Polonius - Poésies, 1827.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Stances



 
Si le ciel eût permis que ta douce présence
Enchantât plus longtemps mes regards amoureux ;
Si le temps, si l’espace, unissant leur puissance,
N’étaient venus trop tôt nous diviser tous deux :
Est-il vrai que mon cœur, las du bonheur suprême,
De t’aimer sans fureur, de te voir sans désirs,
Eût cherché dans l’amour plus que l’amour lui-même,
Et voulu savourer la coupe des plaisirs ?