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Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/187

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terre ; Ia chair de ces haaufs est trés-delicate, tres-

succulente ; les vaches sont bonucs laitieres. On re- proche :1 cette espéce la petitesse de sa taille, due in l’insulIisance de nourrilure; on" lui voudrait plus de profondeur d'épau1e, de roudeur dans .les cotes, do largeur dans la croupe, et les parties charnues de la cuisse plus descendues.

Les races qui ont‘ le plus *d’aptil:ude a l’engrai,sse- ment convienneut aux pays de culture pastorale , éloignés des centres de population , comme Carhaix ; dans le voisinage des villes , ce sont les qualités laitiéres que l’on recherche. On doit attacher la plus grande importance an choix du taureau , et recher- cher de préférence ceux qui sont issus de honnes .vaches laitieres, surtout si le lait est l'objet de la spé- culation de1’§leveur. Un bonftaureau ala téte courte, le cou épais et fort, les yeux vifs et bien ouverts , les comes courtes, la poitrine large et profonde , le corps allongé , la croupe et les cuisses développées , les jambes courtes, fortes et proportionnées an corps qu’elles supportent. Les honues vaches ont le pis 1* “ache- pendant, peu charnu; lcs veines qui secrétent lé lait, grosses et ‘bien dessiuées; Pécusson , c'esl-a»dire la raie de poils ‘f‍ins et courts qui remonte des‘-ma- melles in la vulve, ‘large et bien marquee; plus elle remonte haut, plus ‘la vache a do qualités laitiéres , suivant les observations de M. Guénon , qui a établi , 5, cet égard, une tlréorie que je ne puis développer

Le laureau.