Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/29

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vant de placer les plus grosses dans le fond; les eaux s’écoulent trés-bien a travers les joints ou interstices; inais ce mode a Pinconvénieut (Pemployerpbeaucoup de matériaux et de nécessiter des cbarrois conside- rables.

Cette opération paraltra peut—étre diff‍icile et oné- reuse; cependant il y a de ljavantage a l’exécuter en employant a ce travail les loisirs de l’hiver. Je con- nais un paysan qui a desséché toutes ses terres im- perméables par le procédé que j’ai décrit en premier lieu. ll s’était fait. un devoir d’assainir chaque année un de ses champs; depuis ueufans,qu’ila commence cette besogne, il a égoutté d’une maniere durable ses champs les plus humides. -Aujourd’hui il se trouve amplement dédommagé de ses peines par le double- ment de ses réccltes, et ses voisins commencent a l’imiter. A

Pour améliorer les terres légeres, il faut y appor- ler leskéléments susceptibles de leur donner de la cohesion et de les rendre substantielles. Si le sous- sol est argileux, il est donc utile d'en amener chaque année- une petite quantité a la surface, au moyen d’u‘n labour profond et énergique ; mais cel; essai doit s’opérer avec beaucoup de mesure et de circonspec- tion. En effet, si l’on mélangeait _brus_quement une trop forte quantité de ce sous—sol iherte a la couche arable, on appauvrlrait encore celle-ci au lien» de Paméliorer; mais une.légere quantite de so.us-sol, nc

Aquedurs de desse'che- menls exéculés par

nn paysan.

Terres légéres.

S‘ame'|iu- renl par le mélange avec un sous-sol

argileux.