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Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/47

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‘ nent facet usage sont le blé noir, les navets et colzas,

_47_.

ploitation. C’est dans les terrains secs et légers que Cons-iennenl

_ , princi I - l’on emplone 19 plus avantageusement comme engrals meg: C , , . d s I les récoltes enfounes en vert. Les plantes qun conv1en~ ..°.':.;..':

secs cl légers

le tréf‍le incarnat, etc. On pcut obtenir de hon seigle sur un blé noir retourné en pleine f‍loraison. Mais nos cultivateurs auront toujours beaucoup de répu- gnance :1 enfouir des récoltes pour servir d’engrais,' et l’utilité de ce procédé, dans notre pays, est tres- contestable. Cependant, l‘usage de rompre le trétle, pour lui faire succéder un froment sans autre fu- mure, commence 51 se propager parmi nous avec succés ; il en sera parlé plus loin. ‘

ll faut enterrer convenablement le fumier; c‘est £1 llilnporle - . . dc bien tort que nos cultlvateurs le recouvrent superfic1elle- ,,c0.,‘._,;. 1., ment, af‍in que la jeune plante letrouve plus tot £1 sa ‘“""°" portée ; l’engrais mal recouvert est lavé par les pluies en hiver, desséché et volatilisé en été pair le vent et le

soleil et profite trés-peu aux récoltes. Je ne veux pas quitter ce sujet sans répéter ce que

j’ai dit en commencant : pour avoir des fumiers en

abondance, il faut faire une large place in la culture des racines et des tréf‍les.