Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/53

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-537-

donner une légére déclivité de chaque coté, en obser- vant uue graduation insensible jusqu'aux dérayures qui les séparent. Le laboureur habile obtient facile- ment ce résultat, en donnant avec tact, suivantles dispositions du terrain, plus ou moins d’entrure a sa _ charrue, a mesure qu’il avauce dans son travail.

’ Les diverses pieces qui composent la charrue sont: Desgzilifon Page, qui serta ‘réunir toutes les autres ; les manche- charrue. rons, dont se saisit le laboureur pour diriger l‘ins-' trument; le coutre, qui marche en avantdu soc et coupe la bande verticalement; le soc, qui la tranche en dessous et dont la largeur doit étre calculée sur Pécartemeat du versoir; le versoir, qui retourne et renverse la bande.ll y en a de diverses sortes : plus ils sont contournés, mieux ils tournent la terre dans les sols légers ou mixtes, mais dans les terres fortes , les versoirs doivent étre plus droitset plus courts. Lest versoirs en fonte sont préférf‍ibles aux autres, parce qu’ils coriservent toujours leur forme, que la terre ne s’attache pas a la fonte, et que, par conséquent, sui- '= vant qu’il a déja été dit, la charrue ne se charge pas, n'est pas génée dans sa marche et fonctionne tou- jours avec régularité. Le s_ep ou talon glisse sur. le sol ; c’est toujou rs cette piece qui est la premiere usée, mais il est facile de la remplacer a pen de frais (1) ; le régulateur sert. £1 donner plus ou moins d’entrure a rinstrument et de largeur a la bande.

(1) M. Bodin expédie den seps par le roulage et les vend an poids, auvprix de la tome. . ‘