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Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/71

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seme. Si la terre est meuble, ressuyée, le temps beau, tous les grains lévent, deux, hectolitres de semence suf‍iiront ; il en faudra davantage si l’on seme par un temps pluvieux, a mic époque tardive, dans une terre humide; car, dans ces conditions, tousjes grains ne leven-t pas; ils se développent lentement apres leur sortie, et les oiseaux ont Ie temps d’en détruire consi- dérablement et d’éclaircir beaucoup la piece. On séme généralementsous raies; quand les terres ne sont pé1strop1ourdes,c’est la meilleure méthode pour éviter les dégaits des oiseauxxll est néanmoins préférable d_e semer in la surface lorsque l‘on opere en temps utile, c’est-A-dire dans la premiere quinzaine de novembre,

et de recouvrir avec la herse £1 dents de fer, que l‘on - Vfait passer deux fois sur toute la piece. '

Les blés semés de bonne beure ti la herse viennent toudours hien. Cependant on en compromet la réns- site lorsque, dans les sols riches, on retarde l’ense— mencement, dans la. crainte que la; céréale ne pousse trop en herbe. On met les semis précoces A l’abri de cet inconvénient, en modérant la fumure et e.n,¢'ii— minuant la quantité de la semence. En ge’-néral. , les cnltivateurs ont beaucoup de préventions contre la méthodé de Pensemencement des céréales 2‘: la herse. 'Par exemple, ils pensent que les avoines résisteront mieux sous bandes aux etfets de la glace. L’expérience' a démontré aux cultivateurs des environs du Faou que, dansles sols les plus légers, les avoines mnses sous