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Aires (les Vieilles), f., Cne de Chantoceaux.

Airie (l’), f., Cne d’Échemiré.

Airs (les), Min à vent, Cne de Bouzillé.

Aitre-aux-Davids (l’), f., Cne de Vaulandry.

Aitre-des-Bous (l’), f. détruite, Cne de Brissarthe. — Cassini.

Aitres (les). V. les Hêtres.

Aix (le Grand). V. Hay.

Aizé, f., Cne de Courléon.

Ajonc (l’), f., Cne du Mesnil.

Ajonc (l’), b., Cne de La Jumellière.— L’Éjou, L’Éjonc, vulgairement.

Ajonc (l’), h., Cne de Vernantes.

Ajoncs (les) f., Cne de Saint-Léger-du-May.

Ajoncs (les), vill., Cne de Saint-Macaire-du-B.

Ajoncs (les), vill., Cne de Soulaines.

Ajoupa (l’), cl., Cne de Beauvau.

Ajoux (les), h., Cne du Fief-Sauvin. — Aioi, Terra gué naminatur Aios, 1052-1080. — Les Grands-Ajoux, 1615.— Cette terre, tout entière de landes et bois, retraite vers l’an 1000 de deux hermites, Gilbert et Mainard, appartenait en commun aux deux châteaux de Montrevault, dont les seigneurs Raoul et Normand la donnèrent, vers le milieu du XIe siècle, à l’abbaye Saint-Serge d’Angers. Mais trop éloignée de la maison des moines la plus voisine, le prieuré de Villeneuve, elle fut laissée longtemps en friche et occupée par les premiers venus, clercs ou laïcs, qui l’avaient déjà en partie défrichée, quand l’abbaye réclama son bien et se fit renouveler sa donation par Roscelin, vicomte de Montrevault (1134-1150). Le domaine appartenait en 1782 à Jacques Martin, de Montrevault, avocat au Parlement.

Arch. de Maine-et-Loire : Cartul. St Serge, pp. 338, 340-341. — Mairie du Fief-Sauvin, Série E.

Ajoux-de-Villeneuve (les), ruisseau né sur la Cne du Fief-Sauvin, s’y jette dans l’Èvre ; — reçoit pour affluents les ruisseaux de Leppo et de la Grande-Forêt, dans un parcours de 5 800 mètres.

Alain (Jacques), natif d’Angers, y fut élevé chez les Pères Cordeliers et de là envoyé en Sorbonne. Reçu docteur en 1555, il revint à Angers régir la maison-mère. Philippe Du Bec, évêque de Vannes, qui, précédemment doyen de Saint-Maurice, avait eu l’occasion de le connaître, l’emmena avec lui au concile de Trente. On voyait jusqu’en 1730 l’épitaphe et le portrait, « avec une figure oblongue, » de Jacques Alain, dans le cloître des Cordeliers. — Il mourut en 1572.

Poq. de Liv., Illustres d’Anjou, p. 94, mss. 1030 de la Bibl. d’Ang.

Alain (Jean), abbé du Perray-Neuf en 1505. — Après lui l’abbaye tombe en commande. Il a pour successeur son cousin, Jean Alain.

Alain (Jean), bachelier ès-droits, curé de Brain-sur-Longuenée, chanoine de Saint-Laud d’Angers, fut le premier abbé commandataire du Perray-Neuf. Il est mentionné dans les registres capitulaires de Saint-Laud dès les premiers jours de 1519, et depuis sans cesse en voyage pour le service de sa compagnie, dont il suivait les procès, en même temps que les siens, à Paris. En 1528, il représenta à la fois son abbaye et le chapitre de Saint-Land, au Concile de Tours. Charles de Bourdigné lui a dédié (1532) sa légende badine de Pierre Faifeu et dit de lui :

C’est un seigneur duquel l’honneur redouble,
Notable abbé, chanoine très discret,
Mixte en savoir, en loix et en décret,
Tant que l’on voit, voyre jusqu’à bien loing.
Son nom florin…

Il était mort dès les premiers jours de juin 1537.

Arch. de M.-et-L. : Reg, capitul de Saint-Laud.

Alard (Étienne), bachelier d’Angers. Son nom se lit au bas d’une sorte de réclame latine, mise en tête du traité de Geoffroy Boussard, sur les sept Psaumes de la Pénitence (Paris in-8°, 1521) : “ Crois-moi, honnête lecteur, cette lecture ne te coûtera aucun dégoût, aucun ennui ; je dis mieux, quand une fois tu les auras lus, ces commentaires, un si vif désir de les relire s’emparera de toi que tu voudras les lire et les relire encore. ”

Hauréau, Hist. litt. du Maine, t. I, p. 70.

Alard. V. Allard.

Alberdière (l’), f., Cne du Vieil-Baugé.

Albericus, abbé de Saint-Aubin d’Angers, figure dans une charte de 1361.

Albert, abbé de Saint-Aubin d’Angers, fut nommé dès les premiers mois de 970, et, ce semble, directement par le comte Geoffroy d’Anjou, avec l’approbation de l’évêque et sous la réserve des droits des moines. Il obtint en 972 la confirmation, par l’évêque d’Angers, des privilèges extraordinaires qui mettaient son abbaye au-dessus de toutes les abbayes de la ville. La même année, l’évêque de Vannes lui rendit visite, et le 6 mars 975 (n. s.), la comtesse Adèle le gratifia d’un don plus que royal en attribuant à Saint-Aubin, outre une villa dans le Beauvaisis, l’île du Mont à Angers et les églises des Alleuds et de la Pélerine. Il mourut le 18 avril 967 ou 977.

Cartul. de Saint-Aubin, mss. 745 de la Bibl. d’Angers. — Hauréau, Gall. christ. — Roger, Hist. d’Anjou.

Albert (le Père) de Loncin, docteur en théologie et religieux de l’ordre des Frères Prescheurs, a publié à Angers, chez René Hernault, en 1645, in-32, Le Rosaire, ses indulgences et privilèges, ensemble la résolution à plusieurs difficultez.

Albordeaux (les), h., Cne du Vieil-Baugé.

Albœuf, f., Cne de Forges.— La Roche Hallebeuf, 1599 (Doué E). — Alebeuf, 1637 (Les Verchers, série E).— Albeuf, 1639 (Arch. de M.-et-L., Douces, t. XXIX). — Halbœuf (Cassini).— Ancien domaine, entouré de bois, entre la levée dite du baron de Doué ou levée Brochard et l’ancienne voie de Cunault à Doué. Il appartenait en 1637 à Jacques Jarret, écuyer, et au xviiie siècle à M. de Cisay.

Aleau (l’), Cne d’Allonnes. — Lalau (Cassini).

Alençonnière (l’). V. La Lansonnière.

'Alène, h., Cne de St-Pierre-M., avec Min à eau et ancien pont sur l’Èvre, d’arches à plein cintre, que M. Tristan Martin dit romanes, et qui réunit les deux communes de Saint-Pierre-Maulimart et de la Chapelle— Saint-Florent.

Aleu (l’), f., Cne de Bouchemaine, appartenance au xviiie siècle du chapitre de Saint-Laud d’Angers.

Aleu (l’), f., Cne du Lion-d’Angers. — Villa de La Leu, 1549 (État civ.). — La Leu (Cass.).

Aleu (l’), f., Cne de Louvaines. — Les Alleus-Pajot, 1710 (mss. 620).-On y voyait vers le milieu du