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La branche d’Acigné fondue vers 1729 dans Talhouët de Bonamour. La branche de Saint-Aubin éteinte en 1884.

* Fresnais, sr de la Richardais, par. de Juigné, — de la Briays, de Beaumont et de Lévin, par. de Saint-Julien-de-Vouvantes.
D’or à trois rameaux de frêne de sinople ; aliàs : d’or au frêne de sinople, sommé et accosté de trois merlettes de sable, posées 1 et 2 ; (Sceau 1748). Devise : Tutus sub ramis.

Me René, sr de la Richardais, avocat en parlement, sénéchal de la Motte-Glain en 1730. épouse Catherine-Bonaventure-Renée Bautrais, de la par. de St-Julien.

Un maire de Châteaubriant, député de cette ville aux États de 1778, père d’un chef de division de l’armée vendéenne, décapité en 1794 ; un chevalier de l’Empire en 1809.

On trouve Pierre Fresnais, queux et serviteur d’Anne et d’Isabeau de Bretagne, filles du duc François, qui obtint de ce prince en 1485 lettres de franchise et exemption, confirmées par Louis XII en 1510, pour sa terre de Lorgeray, paroisse de Joué ; Pierre, arquebusier à cheval, appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1544 ; mais nous ne savons s’ils appartenaient à la famille qui précède.

Fresnay (de) ou Fresnoy (de), sr dudit lieu, par. d’Issé, — de Trupel, par. de Montrelais, év. de Nantes.

Porte une fleur de lys (Sceau 1270, Blancs-Manteaux) ; aliàs : semé de fleurs de lys, et un franc quartier (Sceau 1352).

Nicolas, fait don en 1160 à l’abbaye de Saint-Florent, de la terre de Trosnaye et de la dime à prélever sur les marchandises de Saint-Julien-de-Vouvantes ; Gèdoin et Payen son frère, témoins dans un accord entre les moines de Saint-Serge et quelques seigneurs en 1160 ; Philippe, donne quittance de ses gages et de ceux des gens d’armes de sa compagnie en 1352.

Fresnay (du) (ramage de Blain), sr dudit lieu, par. de Plessé, — de Quenhoët, par. de Saint-Jean-Brévelay, — de Coëtcodu, par. de Langoëlan, — de Meslan, par. de ce nom, — baron du Faouët et sr de Barégan, par. du Faouët, — du Plessix, par. de Bannalec, — de Kerbiquet, par. de Gourin, — de Lezivy, par. de Combrit, — de Keranquelven. — de Keraulret, — de Kergonan.

Anc. ext. chev., 1668, huit gén. ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Saint-Jean-Brévelay et Langoëlan, év. de Vannes.

De vair plein ; aliàs : au croissant de gueules brochant (Sceau 1254).

Hervé de Blain, fils Guégon, épouse vers 1225 Constance, dame de Pontchâteau, dont : 1o Eudes, dit du Pont, et Guillaume, sire du Fresnay, qui firent un accord avec Olivier de Clisson, leur frère utérin, en 1254 ; Robert, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, homme d’armes, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, marié à Eléonore de Rosmadec ; un conseiller au parlement en 1651.

La branche aînée fondue en 1250 dans Volvire ; la branche de Keranquelven éteinte en 1738.

Fresnaye (de La), vicomte dudit lieu et sr de la Minière, par. de Reminiac, — de la Pommeraye, par. de Caro, — de la Villefief, par. d’Augan, — de Coëtuhan, par. de Noyal-Pontivy.