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qui devoient en être, afin de représenter l’Espagne au milieu des Ardennes. Quoique je ne fusse pas encore au monde, mon père qui ne doutoit pas que j’y vinsse, songea qu’il étoit temps de me donner un maître en fait d’armes : pour cela, il jeta les yeux sur Garcias Hierro, le meilleur prévôt de salle qu’il y eût à Madrid. Ce jeune homme, las de recevoir tous les jours des bourades à la place de la Cévada, se détermina facilement à suivre mon père. D’un autre côté, ma mère ne voulant point partir sans un aumônier, fit choix d’Innigo Velez, théologien gradué à Cuenza. Il devoit aussi m’instruire dans la religion catholique et la langue castillane. Tous ces arran-