Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/277

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vous avez tort de mettre des conditions à vos faveurs ; et puis, quand je ne vous parlerois pas du charmant Zoto, toute la maison vous en entretiendroit. Votre nourrice, elle-même, ne vous a-t-elle pas dit qu’elle n’avoit jamais vû un aussi joli garçon, et pourtant vous étiez là. »

Le Principino, fort piqué, répliqua : « Méprisable créature, puisque tu es amoureuse d’un bandit, voilà ce que tu mérites. » En même tems, il lui donna un soufflet.

» Alors la demoiselle s’écria : » Zoto, que n’es-tu ici pour punir ce lâche. » Elle n’avoit pas achevé ces mots, que je parus, et je dis au prince : « Tu dois me reconnoître.