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basse. — « J’ai, dit-il, fait venir mes chevaux, et vous allez les voir. — En effet, nous vîmes bientôt arriver un nègre à cheval, qui tenoit un autre cheval en laisse. L’inconnu monta sur l’un, moi sur l’autre, et nous arrivâmes ainsi à la Venta-Quemada. « Voilà, me dit mon compagnon, un cabaret ou l’on m’a joué, cette nuit, un tour bien cruel. Il faut pourtant que nous y entrions. J’y ai laissé quelques provisions qui nous feront du bien. — Nous entrâmes en effet dans la désastreuse Venta, et nous trouvâmes dans la salle à manger, une table couverte et garnie d’un pâté de perdrix, et de deux bouteilles de vin. Nous en man-