Page:Pottier - Chants révolutionnaires.djvu/7

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Puisque la guerre inassouvie
Entasse morts et mutilés,
Nous, sur les portes de la vie,
Dès ce soir posons les scellés !

Puis il s’indigne contre l’exploitation de l’homme par l’homme, contre toutes les infamies qui déshonorent la société capitaliste et, levant l’étendard de la révolte, il exulte :

Devant toi, misère sauvage,
Devant toi, pesant esclavage,
L’insurgé
Se dresse, le fusil chargé !

Et dans ce livre, que l’amicale initiative de son collègue de la Commune de Paris, le citoyen Goupil, est parvenue à répandre et à populariser, le barde vigoureux, le militant sans peur ni reproche que fut Pottier, dresse ses protestations hardies contre la Trinité criminelle qui constitue la plus formidable oppression dont les êtres