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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/10

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YVÉE JOURDAN

le meilleur. Je n’ose trop vous demander avis, car vous êtes saisi, malmené, emporté par une mauvaise force. Si mon indulgence est là, qui veut vous croire irresponsable, mon raisonnement m’empêche de vous interroger.

Il m’a dit alors :

— Je suis entre vos mains, Yvée. Faites de moi, faites de toute ma vie ce qui vous semblera juste. Il se peut que je sois égaré… Je n’invoquerai aucune excuse, mais je suivrai aveuglément vos conseils. J’exécuterai vos ordres. Je sais que je me suis écarté de toute dignité. Je suis prêt à faire ce qu’il faudra pour me racheter. Je m’en remets absolument à votre décision.

J’ai répondu, désarmée par son humilité :