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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/104

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YVÉE JOURDAN

a été de la choisir. Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre, cela saute aux yeux. Ensuite, il l’a gâtée, terriblement, puis délaissée…

J’ai songé qu’eux aussi avaient leur drame, leur misère. Je les ai plaints.

J’ai voulu excuser Gillette. J’ai repris :

— Elle est aimable et bruyante, mais elle a un aplomb infernal. Croyez-vous qu’elle soit heureuse ? Tous ces gens ne peuvent que rire. Lorsque le rire les abandonne, ils ne doivent pas connaître l’apaisement des larmes.

Max a murmuré :

— C’est une manière de prendre la vie. Qui est vraiment heureux ?

J’ai dit :

— Je me sens lasse…