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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/16

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YVÉE JOURDAN

et tout l’apaisement de mon cœur angoissé, si nous parvenons à éloigner de mon frère une telle amertume.

Alors, je l’ai vu partir, réconforté et résolu.

Je crois en lui.

Je me suis rendue près de Lize. J’ai remarqué qu’elle s’effrayait à mon approche. Je lui ai dit :

— Il ne faut rien craindre de moi, mais de toi-même, car tu as été ton ennemie. Je viens te conseiller, parce que je veux t’aimer toujours. Je t’aimais hier… Cela ne peut — aussi vite — changer. Mon sentiment s’est transformé, a été précipité par