les, et je sais qu’il faut les combattre. Si je vous gagne, un jour, à moi, si jamais je crois que vous éprouvez, pour moi, une tendresse au-dessus des vulgaires désirs, c’est dans vos actes que je veux la sentir, dans vos élans, dans tout le bien que vous accomplirez. Il faut que votre douceur et votre persévérance soient les voix qui me charment et me caressent. Il faut vivre auprès de moi, dans l’accomplissement souriant et entendu de vos devoirs. Que votre sollicitude m’évite les déceptions, les secousses, les reproches. Que votre exemple me prouve que vous m’avez écoutée et comprise, qu’il m’entraîne, qu’il fasse disparaître, peu à peu, mes craintes et mon ressentiment, qu’il m’amène doucement vers la paix et la confiance que j’ai perdues.
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YVÉE JOURDAN