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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/37

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YVÉE JOURDAN

— Vous savez adoucir toutes les cruautés, Yvée. Demeurez telle que vous êtes. Vous êtes devenue le soutien de mon courage, le but de mes espérances. Il y aura toujours de la splendeur auprès de vous dont désormais je ne saurai m’éloigner.

J’ai senti que je tremblais encore, et comme une sorte de coupable joie qui m’animait. Emportée par une sourde irritation, j’ai dit… trop vite :

— Il y a encore autre chose…

Et je me suis tue, gênée…

Il a attendu un peu… puis il a demandé :

— Quoi donc ?

J’ai répondu :

— C’est difficile à dire.

Après avoir pensé, j’ai ajouté :

— Ne me comprenez-vous pas ?

Il a dit, avec hésitation :