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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/39

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YVÉE JOURDAN

comprendre ce que je veux… ou plutôt ce que je ne veux pas, ai-je ajouté.

Comme en suppliant, il a simplement soupiré :

— Yvée…

J’ai repris :

— Il faut me conquérir. Il faut d’abord que nos blessures se ferment. Il faut aussi que nos faiblesses se fortifient. Il faut, avant tout, éclairer notre vie, de Beauté. Nous marcherons ainsi, à côté l’un de l’autre, vers un rêve de bonheur, peut-être réalisable. Pour que l’Amour nous pénètre, nous enflamme et nous transfigure, il s’agit de le chercher dans la pureté, dans le respect, dans ce qui sanctifie.

Je n’avais plus de confusion, je me sentais dominatrice, écoutée… approuvée, mais il a murmuré :