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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/51

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YVÉE JOURDAN

sortez pas du vert et du blanc. Il faut également que votre cou s’élance toujours d’un simple décolleté carré qui vous détache, et que votre corps s’allonge en des étoffes légères, flottantes que rien n’arrête. Vous possédez un genre, un genre naturel, tout indiqué, et qu’il nous plaira extrêmement d’habiller. Nous vous composerons des choses exquises.

En me reconduisant, Flossie m’a dit :

— C’est vrai que tu as un genre. Tu es heureuse d’avoir un genre à toi, alors que la plupart se donnent tant de mal afin de s’en façonner un. Il y en a qui passent leur vie à se désirer telle ou telle artificielle apparence sans y réussir. Toi, tu as le genre fée, sirène ou nymphe, princesse lointaine ! Elles ont raison : de longues robes, des bijoux précieux et bizarres, de