Aller au contenu

Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
78
YVÉE JOURDAN

éloigner, mais il est à jamais impossible que nous nous quittions tout à fait. »

Cher Reggie !…

Il termine en m’annonçant qu’ils vont s’embarquer à Brindisi, pour Bombay, afin de visiter les Indes merveilleuses. De là, ils iront chez nous, en Amérique.

C’est mon entente avec Lize qui s’est ainsi conclue.

Il me croit à l’abri, soutenue, heureuse et gaie, entraînée vers de nouvelles et joyeuses impressions, il est rassuré, content, il sent sa tâche terminée près de moi, et s’en va… afin de remplir tous ses autres devoirs. Sa lettre m’a percé le cœur… mon cœur dolent qui s’endormait, influencé, égaré, parmi les sensations inconnues qui surgissent, démarquent et destituent…