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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/81

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YVÉE JOURDAN

J’ai montré cette lettre à Max. C’était une cruauté nécessaire.

Une faiblesse incompréhensible m’a retenue devant lui. Des souvenirs douloureux me remontaient à l’esprit, qui devaient l’assaillir de même, car nous avons — ensemble — soupiré.

Cela nous liait imperceptiblement.

Il m’a dit :

— Voilà. Je vous remercie. Tout est bien.

Son regard s’est — sur moi — attaché, implorant. Il attendait… Tout d’un coup, j’ai revu Lize, près de lui… Je me suis souvenue des mots qu’il lui disait, de sa douceur, de ses incohérences.

Je n’ai pas eu la force de lui parler.

Je ne me suis jamais sentie si dédoublée. En sa présence, devant sa volonté que je