Aller au contenu

Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
82
YVÉE JOURDAN

À son tour, Flossie s’est inclinée vers moi et m’a dit :

— Quel est ton avis ?

J’ai suivi mon idée, j’ai répondu :

— Comme je préfère Larcher !

Elle s’est mise à rire et m’a taquinée :

— C’est ton avis sur la pièce ou bien sur la soirée ?…

Je me suis mise à rire aussi, j’ai repris :

— Cet amoureux-girouette qui tourne à tous les vents de son caprice et de son désir est pitoyable ! J’envie sa maîtresse, alors seulement qu’elle en est délaissée, je plains sincèrement toutes celles qu’il approche, qu’il poursuit. Ce sont de pauvres femmes en vérité, de bien pauvres femmes qui se laissent ainsi séduire par un tel personnage !