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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/85

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YVÉE JOURDAN

J’ai observé Max qui avait l’air intéressé. Sa critique répondait à la mienne, mais il trouvait la pièce très bien construite, écrite dans un langage au-dessus de l’ordinaire.

Pendant un entr’acte, Gillette est venue nous voir, elle froufroutait et tourbillonnait :

— Je vous traîne mon ours ! Je vous traîne mon ours, il s’amène, le voici !

Elle nous a présenté Larcher.

Je ne la comprends plus. Je le trouve très séduisant.

On doit se sentir bien, lorsqu’on est auprès de lui. Il doit être facile de vivre doucement à ses côtés.

Lorgeril nous lorgnait. Gillette lui a fait signe de venir, et elle s’est écartée, avec lui, dans les couloirs.