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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/87

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YVÉE JOURDAN

frayez pas : votre mari n’en présente aucun symptôme.

Je me suis excusée, confuse :

— Ce n’était pas à cela que je pensais…

Alors il a ri franchement et s’est exclamé :

— Vraiment !…

Son regard fouille les âmes.

Je me rends compte : je n’oserai jamais aller le trouver et me découvrir devant lui, le consulter pour des faiblesses ou des souffrances qui n’atteindraient que mon corps, mais j’irais très bien vers lui, dans un cas difficile de conscience, dans un moment de trouble ou de détresse, pour un embarras de mon âme.

Je serais sûre de l’intéresser, et d’en revenir soulagée, dirigée, avec de précieuses indications.