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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/89

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YVÉE JOURDAN

senti beaucoup de force — c’était pour une grande chose — et c’est, depuis, comme si je m’étais éteinte…

Elle s’est approchée de moi, et elle m’a presque murmuré :

— Yvée… as-tu un secret ?

En insistant, elle m’arracherait tout. Je le sens… Je me suis effarée, je lui ai dit, très vite :

— J’ai un secret… qui n’est pas seulement le mien, Flossie…

Elle a deviné mon inquiétude, elle a compris qu’elle ne devait pas poursuivre. Alors, elle a souri indéfinissablement, et elle m’a dit avec une exquise douceur :

— Chérie… as-tu reçu toutes tes robes de Vallot ?… Veux-tu me les montrer ?…