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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/92

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YVÉE JOURDAN

tu les déferas pour nous, Yvée, à nos dîners. Cela rendra les autres femmes jalouses et les hommes fous, et tu seras plus à ton aise.

J’ai pensé : « À mon aise, entre des cœurs fous ou jaloux !… »

On m’a placée — comme nouvelle venue — à la droite de Larcher.

Il m’a absolument conquise.

Gillette expliquait :

— C’est en votre honneur, petite fée sous des flammes, qu’André est des nôtres ce soir. Il ne vient presque jamais à mes dîners. Il faut une grande circonstance. Chez nous, voyez-vous, il y a deux salons bien distincts : celui de Gillette où l’on dit des bêtises, et celui du docteur rempli de gravité. Ils nous rendent universels ! Il y en a pour tous les goûts, au choix ! Mais,