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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/94

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YVÉE JOURDAN

se multiplier à l’infini. Elle doit se donner beaucoup de mal. Son apparente étourderie la rend agréable. Elle est une perpétuelle, une vivante plaisanterie.

À ma droite, j’avais le comte Lavrizzi, le type du vieux beau, lequel n’a cessé de me faire des compliments, de s’extasier, essayant de me conquérir, de m’intéresser et de m’accaparer.

Larcher — qui s’en est aperçu — m’a dit :

— Posséder Lavrizzi dans son sillage est une sorte de consécration.

Et cela m’a un peu flattée.

Max me souriait, de loin. Il paraissait content et satisfait. Il avait près de lui Jacques d’Alsace, l’imaginatif ardent et fantastique, dont l’élégance cherchée et raffinée se démontrait en des bagues bi-