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Page:Pougy - Yvée Jourdan, 1907.djvu/98

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YVÉE JOURDAN

parable puissance d’observation, est aveugle sur lui-même. Il ne se voit pas, et cependant, il est illustre.

J’ai parlé de Gillette, j’ai dit :

— Elle est charmante et tellement joyeuse…

Il a prononcé, à peine :

— C’est une enfant !

Je me suis souvenue de certaines appréciations de Flossie, sur les enfants.

Après le dîner on a fait de la musique. Madame Victor Rinberg nous a charmés par l’exquise mélancolie de quelques chansons grises et des fragments de la Carmélite. Elle cultive son Hahn.

Ménard est redevenu nerveux et séduisant. On l’entourait, et on lui faisait fête. Ses gestes, de nouveau, se montraient nobles et maniérés. Il a parlé de la Poésie,