Page:Pour lire en traîneau - nouvelles entraînantes.pdf/254

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ont mis dedans la presse qui n’y a vu que du feu.

Elle est bien bonne.



voilà que d’un autre côté, à la Sorbonne, survient un troisième larron ; M. Léon de Rosny a trouvé plus fort qu’eux, il a découvert le comble de l’abrutissement et de la stupidité : le néo-bouddhisme et les Tchangkcramanas, aussi la presse est-elle tombée là-dessus comme sur du gâteau.

Péladan et Salis sont furieux contre cette concurrence, mais ils admirent tout de même de Rosny ; quant à ce dernier il a une envie folle de s’entendre avec le maître du Chat noir qu’il considère comme un homme fort.

Avec mon ésotérisme, la magie de Péladan et l’abreuvoir de Salis, nous devons conquérir le monde !

Ce qu’il voudrait surtout, s’il n’avait pas peur d’être reconnu par ses élèves, ce serait se payer la volupté suprême d’aller endosser au Chat noir pendant une soirée, l’habit d’académicien à palmes vertes ; quelle douce illusion quand on ne peut pas se payer la réalité.

Comme un professeur de la Sorbonne ne peut pas aller au cabaret de la rue Victor-Massé, il espère pouvoir faire entrer à la Sorbonne Péladan et Salis en qualité de suppléants de ses cours sur le Bouddhisme.

Il y a là évidemment la trilogie des trois plus