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préface


né et le succès est venu me prouver que j’avais su intéresser mes lecteurs.

Aujourd’hui, ce sont encore des aspects saisis sur le vif, des visions vraies, des souvenirs vécus, des monographies sincères de mon cher Paris que j’offre à mes lecteurs et j’ose espérer qu’ils voudront bien continuer à me suivre avec leur coutumière bienveillance.

Montaigne aimait Paris jusque dans ses verrues ; je suis de même et ce n’est jamais sans émotion que je fouille les entrailles de cette bonne ville de Paris, si cette figure de rhétorique m’est permise.

Quand au côté vraiment philosophique de mon œuvre, j’ose espérer qu’il n’échappera à aucun de mes lecteurs pour ténu que soit le fil, il existe.

L’ensemble de mes sept volumes de nouvelles philosophiques a été primitivement arrêté d’après un plan voulu ; aujourd’hui paraît le quatrième et j’espère que le cinquième ne tardera pas à suivre son aîné, car j’ai hâte de publier ces sept volumes, non pas par veine gloriole, mais simplement pour montrer l’ensemble de mon œuvre de vulgarisation philosophique aux personnes que ces questions intéressent et qui ont la bonté grande de me suivre.

Il y a toujours un peu de l’apôtre et du martyr, comme le répétait souvent ma mère, témoin attentif et dévoué des deux carrières littéraires du père et du fils, dans l’écrivain ; rien n’est plus