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P.-S. — Cette chronique ayant paru dans le Savoyard de Paris le 20 janvier 1906, le même journal publiait le 10 février suivant, la curieuse note ci-dessous :

L’art de vendre la piquette dix francs le litre.


On se rappelle comment notre collaborateur Paul Vibert, dans une de ses dernières chroniques fantaisistes, a indiqué le moyen trouvé par les négociants en vins de vendre leur marchandise à dix et douze francs le litre, sous le fallacieux prétexte que c’était un médicament.

La Revue Viticole confirme curieusement cette chronique informée par les lignes suivantes :

« Nombreuses sont, en effet, les applications du produit ; consommation directe comme produits sans alcool, comme boisson hygiénique gazeuse, mélange aux vendanges pauvres en sucre, fermentation à l’aide de levures pures sélectionnées, cures de raisin, emploi médical comme tonique, stimulant et reconstituant, fabrication des vins de liqueur, des eaux-de-vie de crus, etc. »

Il faut avouer que voilà d’habiles commerçants qui ne doutent de rien, pas même de la naïveté du public !

Il faut avouer qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! Dédié à Marcellin Albert, le bon toqué.