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DEUXIÈME NOTE

À Jean Goujon, dit l’aimable et obligeant restaurateur de Sainte-Pélagie.

« Me livrer pour midi une belle et bonne omelette pour deux, plus des pommes de terre très frites pour deux, le reste comme à l’ordinaire.

« Son pensionnaire,
« Saint Charles. »

13 octobre 1895


On remarquera que l’orthographe de ces deux notes n’est point si horrible que cela.

C’était donc encore un point d’histoire à élucider et une légende à détruire en partie. On remarquera comment aussi les plus petits faits prennent une grande importance quand on est en prison ; ça affine et rapetisse l’esprit tout à la fois et c’est toujours l’histoire de Silvio Pellico, quoique je ne veuille pas comparer un goujon à une araignée.

Puis voici la Libre Parole du 4 novembre qu’il faut consulter sur Édouard Drumont à Sainte-Pélagie, me dit Goujon.

— Merci, je sors d’en prendre à Alger, passons.

— Voici, le 4 février 1893, la mise en liberté d’Édouard Drumont.

— Encore ?

— Voici l’Écho de Paris du 22 février 1898 sur Rochefort, le Radical du 5 juillet 1897, la Patrie du 19 février 1898, l’Intransigeant du 20 février 1898, puis un gros paquet de journaux collection-