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CINQUIÈME PAGE


Le ciel et la terre sont-ils sans beauté : alors les dix mille êtres sont comme le vide.
L’homme parfait est-il sans beauté : alors les cent familles sont comme le vide.
Le ciel et la terre sont réguliers : Comment donc [les hommes] agissent-ils, tôt ou tard ?
[Ils sont] vides, mais ne s’en inquiètent pas.
Ils s’agitent, mais s’éloignent de plus en plus.
Ils parlent beaucoup, et se trompent souvent.
Ils ne sont pas semblables à qui tait [sa pensée] dans son cœur.