Page:Pouvourville - Le Tao de Laotseu, 1894.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


TRENTE-DEUXIÈME PAGE


La Voie n’a sûrement pas de nom.
[Faibles] comme de petites feuilles, les hommes n’osent pas par eux-mêmes.
À l’avenir donc, que les rois soient attentifs et soigneux à voir si, pour tous les êtres ensemble, [il est dit] vrai.
Le ciel et la terre unis ensemble, la rosée tombe douce.
Le peuple n’est pas éclairé, mais il a des désirs.
La loi nouvelle a un nom ; ce nom a déjà un caractère.
On la connaît déjà assez : mais on ne la pratique pas assez.
Une face de la Voie demeure parmi tous les hommes.
[Ceux-ci font] ainsi que le cours [trou de fonds] de tous les fleuves, qui vont à la mer.