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PREMIERE PARTIE

de la place moyenne que nous avons indiquée pour le mors, c’est-à-dire à égale distance des crochets et de la commissure des lèvres, on peut et on doit le remonter ou le baisser légèrement, suivant que la mâchoire du cheval cède et se décontracte sous un effort léger ou énergique. En d’autres termes, plus la bouche du cheval est douce, plus je place le mors haut; plus, au contraire, elle est résistante, plus je le mets bas. En aucun cas, cependant, les canons ne doivent toucher ni même effleurer, soit la commissure des lèvres, soit les crochets.

De ces explications il ressort l’indication essentielle que l’embouchure la meilleure pour un cheval neuf, c’est-à-dire le degré de tension de la gourmette et la position haute, moyenne ou basse du mors, ne peut être trouvée que par l’expérience ; et que pour faire cette expérience, il faut procéder par les effets des plus légers, dont on augmentera graduellement la sévérité à mesure que la nécessité s’en fera sentir.

IX
La martingale.

La martingale empêche le cheval de porter au vent, arrête les coups de tête et sert au cavalier à mieux diriger sa monture. Un bon dressage rend la