Page:Procès-verbal de la Commission Municipale du Vieux Paris, 1900.djvu/115

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20. — Communication relative à la maison de Lulli.

21. — Communications de M. Charles Sellier relatives aux fouilles exécutées dans Paris.

22. — Offre de dessins et de gouaches représentant des vues de Paris.

23. — Photographies offertes à la Commission.

24. — Hommage d’un ouvrage de M. Thieullen.

25. — Questionnaire relatif à l’extension, à la banlieue, des travaux de la Commission du Vieux Paris.

26. — Proposition tendant à l’exposition des Bulletins des Sociétés historiques et archéologiques d’arrondissements.

27. — Reproduction par la photographie des rues de la Grande et de la Petite-Truanderie.

28. — Observations relatives à l’enseigne de Saint-Julien-le-Pauvre.

29. — Reproduction de motifs architecturaux pour le portefeuille de la sculpture décorative du musée Carnavalet.

30. — Transmission, aux services compétents et aux personnes intéressées, des décisions prises au cours de la séance du 1er mars 1900.


La séance est ouverte à deux heures trente minutes sous la présidence de M. le Préfet de la Seine, président.

1. — Liste des membres présents. — Excuses.

Assistent à la séance : MM. Chassaigne Goyon, Georges Villain, Despatys, Autrand, Bunel, Gosselin-Lenôtre, Guiffrey, André Laugier, Edgar Mareuse, Georges Montorgueil, Charles Normand, Jules Périn, Tourneux, Le Roux, Dr Capitan, Selmersheim, Garnier, Doniol.

Secrétaires : MM. Lucien Lambeau, Charles Sellier, Tesson.

Excusés : MM. Alfred Lamouroux, Auguste Longnon, Auge de Lassus, Brown, Le Vayer, Georges Cain.

2. — Observations au sujet du procès-verbal de la séance du 8 février.

M. le Président communique la rectification suivante qu’il a reçue de M. Le Vayer :

« Dans son rapport sur la reproduction du plan de la Tapisserie (procès-verbal de la séance du 8 février 1900, Bulletin municipal, p. 943), M. Mareuse me fait dire que Louis de Bourbon, étant archevêque de Sens, pouvait, à ce titre, faire figurer ses armes sur le plan en question.

« J’ai simplement fait observer à mon collègue que le cardinal demeura toujours très attaché à Paris, à telle preuve que, successivement nommé aux sièges épiscopaux de Laon, du Mans, de Luçon, de Tréguier, etc., Louis de Bourbon ne cessa pas de résider dans la capitale où le retenaient, d’ailleurs, ses fonctions à la cour. Je puis citer ce fait particulier : le 3 juin 1521, il fit créer évêque de Saint-Pol de Léon Christophe de Chanvigny, chanoine de Saint-Julien du Mans, afin que celui-ci pût le suppléer dans ses fonctions épiscopales au Maine, où il ne fit qu’apparaître.

« Louis de Bourbon, qui avait fait ses études au collège de Navarre, donnait encore une nouvelle preuve de son affection pour la cité, lorsque, promu à l’archiépiscopat, il préféra aux sièges de Rouen et de Reims celui de Sens qui comprenait le diocèse de Paris parmi ses suffragants ; il pouvait, de la sorte et sans quitter son archidiocèse, demeurer dans la capitale dont il était le métropolitain. — Mais il est difficile d’admettre que ce dernier titre soit suffisant pour justifier la reproduction de ses armoiries, en place d’honneur, à l’encontre des armes royales et du blason de la cité, sur l’œuvre d’art qu’était la tapisserie.

« Le cardinal Louis de Bourbon, prélat éclairé, fastueux, ami et protecteur des arts, dut faire exécuter le pourtraict de la ville de Paris en tapisserie, aussi bien, peut-être, que les autres pièces dont il est fait mention dans