Page:Projet de Constitution de Condorcet PDF 1 -1DM.pdf/48

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( +6 B l toit pas il convoquer tmp fouvent un pouvoir extraordinaire; En mêmc~tcmps nl faut .·1c les cliangerneus qui dëpendenrde la ' volonté d'un corps lëâiflatif unique , ne puitlent lui permettre «l'envahir le pouvoir, e corrompre l'et'prit même de la Conlliru· tion , en paroilünt ne changer que des formes indilïércntcs : ce dé- funt dans une Conliitution ori le peuple a des moyens légaux d'en V obtenir la reforme, conduirait également à des convocations trop ‘ lié uentes de conventions nationnales. ‘ giant ce qui tient au corps légillatii`, aux limites des pouvoirs g aux élcflions , aux dilpofitions nécellaites pour garantir les droits des titiryens, doit done être développé avec le plus grand détail , s 8: déterminé de manière â ne pas lailiet craindre que Paûiou faciale , éprouve uu des lenteurs, ou des embarras, ou es Feeoullès. « X Une Coufittutiun exprellement adoptée par les ciro ens , at ren- i fermant des moyens réguliers de la corriger S: de la elianger, ell le i ’ l÷ul rnoyeu de lirumettrc à un ordre régulier 8t durable une lb- l eiêté dont les membres , éclairés (ut leurs droits, lt jaloux de les ( eonfcâver, viennent de ‘çs recouvrer, St ont pu craindre de les ` re er re encore. PDevant ees Falutaîres difpolitions doivent également dilparoître l'entl·m¤Gal`me 8t la défiance exagérée, la Fureur des parus Gt la erainte des fofiions, la pulillanimitê, pour qui toute agitation el} î la diliolution de l'état , 8: Pinquiétude qui lbupçonne la ryrahnie des qu'ellc apperçoit l'orrlre ou la paix. Dans tonte grande (otiété qui éprouve une révolution, les l·t¤m·· I mes fe partagent en deux claflcs : les uns , foecupaot avec aétirité des alïaires publiques , ar intérêt ou par patrioriime, Fe montrent dans routes les difpures diopininn , fe difhibuent dans routes les fac- tions , fc divilent entre les partis: mt les croiroitla nation entière, 1 tandis que (auvent ils n'e0 font qu‘unc Faible portion. Z Les autres, livrés à leurs travaux , rurtnus dans leurs occupations l petliznnelles par la nëccllité on l'am¤ur dn repos, aiment leur ° paps fans ghetclrer â le gouverner , Bt fervent la patrie (ans vouloir I y aire. domiuetleur opxnton vu leut'patti·;’foecés uu de le partager _ entre des Faéiîons , de donner leur confiance à des chefs d’opiuion ; ` ou de le réduire à l’ina€iion St au lîlenec, ils ont befoin u`u¤e‘ Conilirution lent montre , d'une manière certaine , quel en leur ' interêt Bt leur devoir, aEn qu‘ils puillènt apprendre (ans peine t vers quel but ils doivent réunir leurs efforts; et dès qu‘une fois lent mall`: impofantc fell dirigée vers ce bu: commun, la pot- _ tion aâive des citoyens cell`: de paraître le peuple entier: dis-? , lors les individus ne (`ont plus rien, St la Nation feulvexîllc. ' ` · Aînli, l‘o¤ doit ïatteudre que tous ceux dont la v:tnité,l'am·