Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/181

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femme n’est point une servante, ni une mercenaire, pas plus qu’une concubine. Je l’appellerais volontiers une pupille, dont la vie est une émancipation perpétuelle, et qui finit par la mort. C’est pourquoi, en principe, aucune femme ne devrait être réputée sui juris sui compos : elle est censée éternellement en tutelle de père, frère, oncle, mari, voire même amant, là où le concubinat est reconnu par la loi. A défaut de tuteur né, la loi doit en assigner un parmi les personnages officiellement désignés pour faire partie du conseil de famille : maire, juge de paix, chef d’atelier, etc.

Et je dis ceci, non pas tant à cause de la faiblesse du sexe que pour sa sécurité. Les femmes ne seront pas loin de jouir de toute la liberté dont elles ont besoin, quand elles seront ainsi placées sous la protection sociale ; quand chacune d’elle aura son protecteur né ou légal, tenu de la conseiller, etc.

Femmes reines. — Elles ont joué un vilain rôle en Pologne.

Rixa, Bona, les archiduchesses Marie Gri-