Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/215

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cette vue qu’autant que possible il doit la prendre vierge. En supposant que son cœur ait déjà soupiré autre part, la plaie se fermera. La femme s’attache toujours à celui qui lui a donné la première façon.

Accorder beaucoup, non par forme de transaction, mais de libéralité. L’homme est maître, il doit être généreux, non un échangiste.

Confiance doit être absolue de la part de la femme envers le mari ; celui-ci doit l’exiger ; elle ne peut être que limitée envers la femme. Tout homme a des secrets qu’il peut confier à un ami, et qu’il ne dit pas à sa femme.

Beaucoup d’indulgence, parce que la femme est faible.

Jamais de pardon pour les fautes graves : elle mépriserait d’autant son mari.

Un mari trompé par sa femme peut la garder afin d’éviter le scandale ; mais il doit s’en séparer de corps et de cœur ; s’il agit autrement, il s’avilit et se perd.

C’est le triomphe de l’épouse de ramener à elle un époux adultère ;

C’est la dégradation du mari de reprendre une infidèle.

Il n’est point mal d’user de vigueur au be-