Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/249

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Puissance occulte, depuis longtemps dénoncée ; tout se fait par les femmes. Depuis trente ans, cela s’accuse peu à peu par des théories, des livres, et un parti, qui n’est autre que la bohème.

Pornocratie et malthusianisme devaient aller ensemble. Cela s’appelle, s’accouple, s*unit, se marie ensemble, comme la cause et l’effet.

L’un demande qu’on ne fasse plus d’enfants, et l’autre enseigne à n’en plus avoir :

La polyandrie pour les femmes ;

La polygamie pour les hommes ;

La promiscuité pour tous.

Voilà le secret demandé par Malthus.

La vie est un banquet, dit Malthus ; bravo ! dit le pornocrate ; nous voulons le plaisir, la jouissance, le bonheur !

Travailler peu, consommer beaucoup, et faire l’amour.

Point de salut qu’avec la liberté et le droit. Avec la liberté et le droit, plus d’effémination.

Le producteur entouré de toutes les garanties qu’il demande en vain à la centralisation, obligé de compter sur lui seul. Fin de l’influence féminine, — La nation française garde ses