Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/286

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somme ; c’est la femme qui travaille chez les barbares. La femme à la charrue, tandis que les hommes se croisent les bras. — Plus tard, l’homme travaillera pour elle à son tour ; mais alors le travail, de plus en plus hors de la portée de la femme, lui fera sentir son infériorité, et la subordonnera à son mari.

Il gagnera quatre francs par jour ; elle un franc ; par la raison toute simple qu’il fait quatre fois autant de besogne, et de meilleure qualité quelle.

Souviens-toi, jeune homme, que les baisers qu’on te donne sont comptés ; que ce sont des liens dont tu te charges, et que trois jours de carême suffisent pour faire de la femme, sans que tu t’en aperçoives, d’une douce amoureuse un tyran.

La violence, chez la femme, est en raison de la volupté qu’elle éprouve. L’amour et ses jeux ne l’adoucissent point, au contraire. C’est pour-