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. « — Les mêmes, revues avec soin sur toutes ïes éditions ; avec des notes extraites des meilleurs commentateurs, par À. MA-ETIW. Paris, Bouquin de la Souche, i8a5jin-i8,

’8 fr. ; : - ;, ’t

— Les mêmes, (sans, commentaire). Paris, ’Leflvré; Èrière, 182 », 5 vol. in-32, pôrtr.,

Z2 fr. $0 C.

Faisant partie de la Collection des Classiques français. " ,’

—Les rnênies. Paris j Levrâult, i8a5, 2 vol. in-iïî, 3 fr.

Les Œuvres de Boïleau se composent des.pièces suivantes, qui sontpresque toujours distribuées ainsi fpi’îlsuit : Discours au Roi (i665j ; -Discours sur, la Satire, en prose(i66S); Douze Satins (1600 : 1705) ; Douze Épicres’(1*169—9 J’Art poétique, — en quatre . chants ; le Lutrin, poëme héroï-comique en six chants ; Poésies diverses ; Ëpigrammes ; un, Fragment d’un proIpgued’opéra; Chapelain décoiffé, parodie de quelques scènes du Cidî la Métamorphose de la perruque de Chapelàiu en comète. Divers morceaux en prose, parmi lesquels on trouve une Dissertation "sur le conte de Jocondefimpr— pour la première fois en 1662, dans la première édit. des Contes de La Fontaine ; les Héros de roman dialogue à la manière de Lucien (1G64—65) ; Fragment d’tm dialogue çontre.ceuK qui font des vers latins ; Discours sur le style, des, inscriptions ; Réflexions.critiques sur quelques passages de. hoNgiti (Défense d’ilomère. et en généraXdes anciens, contre Ch. Perrault). Traité du Suotime, ou du Merveilleux dans le discours, trad. du grec-de LOKeiK— Vingt-huit Lew-es à diverses personnes ; Cinquante Lettres à Racine et de Racine n Boileau ; Sdixanle-une Lettres à Brossette. 2-7Œuvres posthumes : Satires de Perse et lé 3uvénal, expliquées, traduites et commentées par Boileau, publiées, d’après le manuscrit autographe, par h. PÀ.RRELI/E. Paris, Lefèvre, 1S27, 2 vol. in-iS ? 7 fr.

’, C’est plus d’un siècle après la mort de Boileau que M. Parrélle vient publier des (ïEuvres posihumes de çé poète ! Beaucoup de personnes, qui savent que Boileau n’étnit’ppïiitannotatëur, pourront douter de àeur authenticité; l’éditeur l’a prévu : . aussi offre-l-ïl, dans son avertissement, de communiquer aux incré .dules le manuscrit original. ’

M. Beuchot, en annonçant ces deux’.volumes i’ies a.’ainsi décrits : « XIs touti en tient le texte entier du « prologue et des dix satires de Perse et des seize sa« tires’de Juvénal. Le prologue et les dix satires de

  • Perse ont en regard, avec d’assez fréquentes lacunes,

« une traduction en prose ; des notes soit latines, soit

« françaises, sont au bas du texte ; le tout précédé

, « d’une Yie de Perse en latin’1, ayant’quatorz-é lignes,’ « et d’un Avertissement.deVéditeur. Aucune des satires « de Juvénal n’a de traduction en regard. Lés phrases « en’petit nombre, traduites par Boïlèaù, sont nu « bas despages., ainsi que ses’hotes ; — soit latines,

’ « soitfrançaises. »,.’

Éoileau-Dcspréaux a eu part aux Médailles sur les

’— principaux événements du siècle de Louis-le-Graud.

Quelques savants croient aussi que Boileau et Racine SDntaut.dela Campagne de Louis XXV, ouvrl impr. sous le nom de Pélisson. Paris, 1730, 11-12, et que Fréron’fils a reproduit sous ce titré : Eloge Historique de Louis XIF~ sur ses conquête*, depuis 1672 jusqu’en 1678, par Racine et Boileau. Amsterdam (Paris), 1784, in-8. Bbileaù a encore corrigé le style desconstitutîons de la.maison de’Saint-Cyr, par madame D(E « BRZMOK. t » ; . :  :

— Ant.-Augi Renouard a publié scpt-figiires d’après Moreau jeune, pour les CÊùvrés de Boileau „ in-S, , 10 fr,’, et avant la lettre, 20 fr.

Cette ïiolice sur Jes diverses édit. de Boileau est en

grande partie extraite du Manuel du libraire, de M. — Brunet, et d’une Noticebibliogr. (encore inédite) sur les ouvrages de’Boïleau 1, par M. Berrjnt-S’ainl-l’rix, qui prépare dans ce moment une édition complète des œuvres de ce grand poète ; revue, non pas sur celle donnée par Brossette, comme l’onfait des éditeurs qui Ponl devancé, mais bien sur celles données par lîoileau lui-même. Elle sera enrichie de plusieurs pièces qui ont échappé aux précédents éditeurs.’

BOILEAU BE MAUL A VILLE, membre de la Société royale des Antiquaires de France, mort à Paris, le 23 sept. 1826.

Nous connaissons de lui i° une A’ott’ce sur un pro—’ verbe, ou dicton populairede Picardie.—.tout le monde, le vacher de Chauny ; sur le sobriquet des singes de Chauny, et, sur quelques anciens usages singuliers {dans le tom. Yï des Mém-.de l’Académie celtique, 1812), " 2° Nouv. Mémoire sur le monument antique t autrefois connusOus leuomdc’Marl/rede Thàrigiiyt actuellement transféré eu îa ville de Saint— Lô (M anche), cavéc une pi. et des inscript, grav. (dans le tom.VII, du Recueil de la Société royale des Antiquaires de France, 1826).’

BOILLOT (Henri), jésuite j né. « n Franche-Comté, le 29 septembre, 1698, mort à (Dole, le 3 juillet 1733. -— Explication latine et française du second livre des satires d’Horace, avec une dissertation en latin et en français sur la satire.’Lyon, 1710, in-12 : --]VIaximescbréticnnes traduites du latin* Yoy. ! NunÉMHEKG (le P.). ’—.Noyer (lp) sur Je grand’chemin, élégie traduite du latin.Yoy. OVIDE. .--r— * Sermons nouveaux sur divers sujets. Lyon, 1714, 2 vol. in-r2.

Dans un recueil d’Odes, nnprimé à Vienne en Dauphirié, 1711, iii-12, 011 en trouve deux du V. Boillot. —Biog. um’v.

BOILLOÏ (Jean), minime j né à Saint—’ Mémin, en Aus-ois, en r658, mort à Saùmur,’le 16 mars 1728… ! " ! !., -i-*Lettres sur le secret dé la confession. , Cologne, Pantin (Dijon, Auge), 1703, in-12., r— Vraie pénitence. Dijon, 1707111-12.

BOILLOT (L.A.), géomètre, ne à Morteau. ; (Doubs). ; —

-Solution géométiique stii’le problème de la quadrature du cercle ; adressée à JlM.jes membres de l’Institut de. France, Paris,’ Barba, 181, 7, inr8 de 16 pag., avec uhe.pl. r—Traité complet d’Àritbniétiqné. Dijon, Victor Lagier, 1S22, in-8 k fr.

BOIN (Ànt,)Vançienrûédecïneiïcnéfdes îiospices’de Bourges, plus tard député dii départenleut du Çbér et inspecteur-général des eaux uiinérales de Finance ; néà Bourges, leigjahvîer 176g. i

.’.'’ TOMVI,’'’4 »