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À M. DE LAMARTINE.


Là, le fils adoré de la Vierge féconde,
Le Dieu de vérité, de grace et de vertu,
En qui des cœurs souffrans l’unique espoir se fonde,
Me tend ses bras divins qui soutiennent le monde
Et le pauvre abattu.

« Venez à moi, dit-il, vous que la terre oublie,
« Dont les pas chancelans tremblent sous vos fardeaux ;
« J’ai, pour vous consoler, des paroles de vie,
« Ô vous tous qui pleurez et dont le cœur n’envie
 « Que la paix des tombeaux ! »

Ah ! que d’un monde vain l’éclat semble frivole,
À l’œil qui, s’enivrant d’éternelle splendeur,
À sur le front des saints vu briller l’auréole,
Et la grace couler en céleste parole
Des lèvres du Seigneur !