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Page:Quarré - Poésies d’Antoinette Quarré, 1843.djvu/281

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UN MARIAGE.



C’était par un beau soir de la saison des roses ;
On respirait l’amour sous des cieux étoilés,
Et le zéphyr, jouant dans les fleurs demi-closes,
Emportait nos accens à leurs parfums mêlés.

L’air était calme et doux à cette heure enchantée,
Dans les bras du sommeil reposait la douleur,