Page:Quatro regras de diplomacia.pdf/218

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tous les lions sacrés qui l'unissent à Votre Majesté. Le Roi désíre et se flame qu'ils sont tous également indissolubles. Je serai trop heureux, Sire, si mes soins respecrueux et mon zéle attentir pour tout ce qui pourra maintenir et fortifier la confiance et l'intimité des deux Maisons, Vous sont une nouvelle preuve de la résolution où est le Roi de n'en laisser échapper aucune occasion. Quant à moi, Sire, le comble de ma satisfaction, est d'avoir l'honneur d'étre chargé de suivre des intéréts aussi précieux et élablis sur des bases aussi solides. J'ai travaillé dans cet espoir depuis longues années. Je n'aurai plus rien à désirer, si j'en recueille le "amour avantage de mériter l'estíme et les bontés de Votre Majesté. J'en serai sûr si Elle les accorde au désir de Lui plaire, ainsi qu'au profond respect et à l'admiration la plus vraie pour toutes les grandes qualités que Votre Majesté montra à l'Europe[1].


Sire, le Roi mon Maître m'a envoyé en qualité de son Ambassadeur Extraordinaire auprés de Votre Majesté pour L'assurer qu'il n'y a rien qu'Il souhaite plus ardemment que de maintenir et d'affermir la parfaite amitié si heureusement établie avec Votre Majesté, et pour confirmer et augmenter l'union et la confiance réciproque entre les deux nations, si avantageuses à l'une et à l'autre. La nature a borné la Grande-Bretagne par la mer; elle ne cherche rien qui appanienne à ses voisins; elle trouve naturellement son avantage dans le repos; son intérét aussi-bien que l'inclination et la sagesse de son Roi, la porte à désirer la paix et ie bonheur de ses voisins et

  1. Martens, Manuel Diplomatique, Actas etc., VI. — Consideramos este discurso como uma obra prima no seu genero.