sont toujours en honneur. Dans le vers de treize, l’hémistiche porte sur le sixième ou sur le septième pied ; la mesure établie dès le premier vers est observée dans les suivants, sans exception.
Le vers de huit pieds se coupait jadis, de même que celui de douze, juste au milieu ; et même, une rime aux deux hémistiches passait pour un grand artifice. J’ai conservé cette rime intérieure dans le refrain de l’Hydromel !
Skuill ha skuill, — ev de ruill. Chupere, —- n’eved re.
La rime riche n’est pas exigée ; certes, la consonne d’appui n’est pas méprisable ; mais Phomoconsonnance passe, la simple assonance. Si l’hiatus est permis, tout enjambement est interdit ; l’allitération est du meilleur goûts Les rimes croisées sont de convention tout à fait moderne.
Il se rencontre des bretonnants qui lisent mal le breton. En effet, on ne leur a pas enseigné la langue maternelle ; ils l’ont apprise d’instinct. Quelques notions alphabétiques auraient suffi. Ainsi : C’h se prononce comme h