Page:Régnier - La Canne de jaspe, 1897.djvu/171

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l’opulent été ; tu en connaîtras peut-être les automnes ; c’est la saison de mon âme et voici qu’elle vient aussi sur les vieux arbres du jardin.

Il m’appartient maintenant, je l’ai acheté entier et joint aux miens : ma solitude est vaste, tu vois, et nous y pourrons au moins marcher la face nue, ayant dédaigné l’un et l’autre les masques où se déguisent les humains, nous qui portons à jamais le seul visage de notre Destinée.